L’Enfant est le père de l’Homme.
Vous avez sans doute remarqué comme moi, que l’on évoque beaucoup l’enfant intérieur dans le monde du développement personnel et tout ce qui s’y rattache (spiritualité, bien-être, thérapies).
De mon point de vue, cette notion est largement galvaudée à l’instar du fameux lâcher-prise mais elle mérite d’être considérée lorsqu’il s’agit par exemple de faire un travail sur ses émotions à partir de souvenirs.
On appelle souvent ça un travail de régression.
Si je dis travail, c’est que j’associe ce retour vers l’enfant intérieur comme un processus d’observation, de compréhension et parfois de réparation émotionnelle, accompagné si possible dans ce contexte là, par un praticien thérapeute.
Je n’ai pas l’intention dans cette publication, de developper cette notion un peu floue de l’enfant intérieur, mais d’y apporter un éclairage différent qui m’est apparu ces derniers mois lors d’un protocole de régression auprès d’un patient, protocole de PNL qui s’appelle le changement d’histoire de vie.
De la graine à l'arbre majestueux.
Imaginez la graine d’un arbre majestueux, chêne, pin, érable, etc, son fruit et le germe présent en son coeur. Considérez alors cette graine comme si elle était l’enfant intérieur de l’arbre, son origine et puis par la suite elle sera ce petit bout de bois qui sort de terre, fragile, vulnérable et pourtant annonciateur d’un arbre solide et vigoureux.
Alors oui, on peut s’attarder sur la fragilité de la graine ou de la jeune pousse de l’arbre mais si l’on prenait également la peine de considérer cette graine intérieure, cette étape de croissance, ce fruit comme un concentré de force, de puissance incroyable !
Le vieux chêne qui va régner sur la clairière est déjà dans la graine, la pousse du pin sylvestre contient déjà l’arbre majestueux qui offrira l’ombre de ses ramages à son entourage !
Et c’est cette idée qui me séduit, notre enfant intérieur n’est pas qu’une personne fragile, un enfant apeuré, perdu, vulnérable.
Bien sûr, il a pu supporter des souffrances, se sentir blessé, abandonné, blessé … et il est indispensable de s’occuper et de soigner ces blessures, mais il me semble important aussi de considérer à quel point cet enfant intérieur est incroyablement puissant, à quel point il détient les réponses à certaines questions existentielles que nous nous posons.
La puissance et la fragilité.
D’une certaine manière on pourrait dire que notre enfant intérieur c’est aussi notre père, notre essence, notre origine !
Alors, la prochaine fois que vous vous connecterez à cet enfant intérieur, considérez-le un peu différemment, examinez sa fragilité mais également son incommensurable force et nourrissez-vous de cette richesse, une richesse qui est en vous à jamais !
